Les toilettes japonaises

Les WC lavants, dits aussi toilettes japonaises ou washlets, ont été créés en Suisse en 1957. Leur spécificité principale est le rinçage afin de favoriser l’hygiène intime. Les WC lavants ont ensuite été exportés dans les années 1980 au Japon, qui en est devenu le plus gros pays utilisateur : 60 % à 70 % des foyers japonais sont équipés de ce type de toilettes.

Source: https://www.cleanstore.fr/wc-japonais

 Au Pays du soleil levant, ce produit possède des fonctionnalités qu’on ne retrouve pas forcément en Europe et en France, comme la diffusion de musique et de parfum. Une façon de préserver la sphère intime dans des habitations parfois étroites où les cloisons sont relativement fines. Le marché européen n’en est qu’aux balbutiements, même s’il existe une réelle présence de ce produit en Suisse. C’est par le biais de l’hôtellerie, haut de gamme surtout, que les toilettes lavantes font leur apparition en Europe.

WC lavant japonais : son utilisation et ses fonctionnalités

On l’utilise avant tout comme des toilettes basiques ! L’utilisation de la chasse d’eau est exactement la même. L’idée étant quand même d’activer certaines fonctionnalités, notamment le rinçage. De nombreux modèles bénéficient d’une détection de présence qui permet une ouverture automatique de l’abattant et le déclenchement de l’absorption des odeurs par un système d’aspiration-filtration. Une fois la personne assise, le WC active ses fonctions que l’utilisateur pilotera via une télécommande (fixée ou non au mur), un bras ou une application pour smartphone. Il existe aussi des boutons sur l’abattant qui permettent d’activer les fonctions de base (les différents types de douchettes et le réglage de la température).

La technologie est intégrée soit directement dans la céramique d’une cuvette, posée au sol ou suspendue, soit sur un abattant.

Le WC lavant se caractérise donc par le présence de douchettes, avec buse avant (à usage féminin principalement) et/ou arrière (usage mixte). Parfois camouflées derrière un clapet, les buses doivent toujours être fabriquées dans un matériau anti-bactérien. La distance de la douchette peut être réglée en fonction de la morphologie de l’utilisateur. L’avancée, le débit, la puissance et la température du jet d’eau (entre 30°C et 40°C) sont également réglables. On peut ainsi opter pour un jet oscillant, massant, etc.

L’eau chaude qui servira au lavage/rinçage est soit dans un réservoir (la quantité d’eau est alors limitée, à la manière d’un ballon d’eau chaude), soit chauffée instantanément par le biais d’une résistance dans l’abattant. Cette dernière solution permet d’avoir de l’eau chaude immédiatement et de façon presque illimitée.

Après le rinçage, l’éventuel séchage se fait également par les buses placées dans la cuvette ou dans l’abattant. Il s’agit davantage d’un pré-séchage, avec un léger souffle d’air chaud : le papier sera donc nécessaire ensuite. La température peut également se régler.

A noter : certains modèles de WC lavant bénéficient d’une lunette chauffante. Une fonction pas désagréable en plein hiver !

Source: https://hygienale.com/toilette-japonaise/

Quid du papier ?

Un WC lavant ne dispense pas mais peut diminuer l’utilisation de papier toilette. Au Japon par exemple, où l’on utilise les fonctionnalités rinçage et séchage, on parle de « papier de contrôle » pour vérifier si le séchage est bien fait.

Combien coûte un WC lavant ?

Pour un abattant d’entrée de gamme, comptez entre 500 euros et 800 euros. Pour une cuvette équipée d’un abattant, les prix varient entre 2 000 euros et  2 500 euros. Enfin, pour le système complet intégré dans la céramique ou des modèles très luxueux, il faut compter entre 4 000 euros et 10 000 euros. (Les prix mentionnés sont hors taxes.)